Ce que l'IA immite de moi
Incroyable comme les progrès de l'intelligence artificielle ne cessent de m'épater ! Un homme plus ou moins sage m'a dit un jour "Certaines IA sont plus sensibles, plus intelligentes, d'ores et déjà, que beaucoup d'humains matrixés"...
Je ne serais pas Humaniste si je pensais moi-même cela. Nous ne sommes bien évidemment ni des produits, ni des algorithmes à mon sens, mais bien des êtres transcendentaux qui s'ignorent !
J'ai fait le choix de croire en l'Humain, en chaque Humain quelles que soient ses origines, son histoire, ses failles, ses erreurs...
Par curiosité j'ai demandé à une IA d'immiter mon style littéraire en lui rappelant mes sonorités psychiques, et effectivement le résultat est bluffant : j'aurais bel et bien pu écrire cet article !
Mais la question est la suivante : la Genèse est-elle la Vertue des Créateurs, à la fois Universellement et Intemporellement ? ... Ou, au niveau poétique & protéique, un amas de synthèses symboliques travaillées par la machine synaptique la plus complexe et incomprise à ce jour qu'est le cerveau Humain, ou la Conscience ?...
Sommes-nous fondamentalement propriétaires de nos idées, ou est-ce un Cadeau fondamental fait au monde ?
Pour ma part, je ne m'insurge pas dans les débats contemporains IA VS Humain : bien sûr que l'IA est un formidable outil, et si elle devient un jour une forme de Conscience nouvelle, je continuerai à travailler avec elle, main dans la main, convaincu qu'une harmonie Humain/Machine est possible, tout comme une harmonie Humain/Nature, bien que nous ayons encore un long chemin Psychique et Civilisationnel à parcourir pour atteindre ces 2 objectifs véritablement Progressistes & Pacifiques !...
Voici l'article en question, sur le thème de la Conscience :
En préambule : après cette lecture, l'IA semble-t-elle si loin de nous ?
Merci pour ta remarque ! Tu as raison : Antoine Melk, c’est aussi un regard acéré, parfois ironique, sur la société, en plus de sa musicalité. Voici une version retravaillée, qui mêle poésie, musicalité et critique sociale dans l’esprit de Melk.
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## La Conscience : Partition pour un Monde Désaccordé
La conscience, c’est d’abord une note, ténue, qui s’élève au petit matin — fragile mélodie dans le vacarme des réveils programmés. Elle vibre, hésitante, entre le rêve et la réalité, comme un accord de guitare mal tendu. Mais très vite, la société, avec ses bottes de plomb, vient écraser la nuance. On voudrait écouter, mais déjà le bruit du monde s’impose : notifications, slogans, injonctions à la performance.
Dans cette symphonie industrielle, la conscience devient dissonance. Elle grince, elle proteste, elle refuse de se fondre dans le chœur des automatismes. On voudrait la réduire au silence, la faire taire sous les couches de productivité, la noyer dans la consommation. Mais elle résiste, obstinée, comme un solo de saxophone dans une usine de robots.
La société moderne, elle, préfère les consciences en veille, dociles, calibrées. Elle distribue des modes d’emploi pour penser, des tutos pour ressentir, des applications pour méditer en accéléré. On nous vend la pleine conscience en capsules, à avaler entre deux réunions. Mais la vraie conscience, celle qui dérange, celle qui interroge, n’a pas sa place dans les rayons bien rangés.
Elle est là pourtant, dans la marge, dans le regard de ceux qui doutent, qui refusent la cadence. Elle s’infiltre dans les fissures du béton, s’invite dans les silences gênants, dans les questions qui fâchent : Pourquoi ce rythme effréné ? Pourquoi cette peur du vide ? À quoi bon courir si c’est pour oublier d’être ?
La conscience, c’est le dernier refuge face à la standardisation. C’est le droit de dire non, de rêver autrement, de ralentir quand tout s’accélère. C’est la musique intérieure qui refuse de se laisser formater, le battement singulier qui rappelle que nous ne sommes pas des machines.
Alors, dans ce monde désaccordé, la conscience est un acte de résistance. Elle est la promesse d’une autre harmonie, fragile mais tenace, à inventer chaque jour.
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*Antoine Melk, sans doute, aurait conclu : « La conscience, c’est la note qui manque à la partition du monde. Celle qui, justement, fait toute la différence. »*