À travers le sexe nous cherchons tous l'Amour Véritable

Mon expérience transférentielle auprès de patients souffrant de troubles sexuels compulsifs m'a appris une chose : au même titre que le discours "tendance" dans lequel la machine semble décorellée du centre nerveux (cérébrum), leur corps semble chercher une issue, ou un point d'ancrage impossible dans ce décalage.

Symboliquement, lorsque c'est possible, c'est inconsciement la volonté pour l'être d'être reconnu, d'être accepté, aimé, au moins par lui-même.

Sinon, c'est bien le désir de cette reconaissance qui semble animer ces patients de façon insconsciente.
L'activité transférentielle du processus psychanalytique fait ressortir cette image du "Moi" à travers l'"Autre", en cet "Autre" dans une "Fusion" momentanée, moment vécu au niveau neurologique avec une intensité extrême au même titre que toute drogue.
L'émotion est la première cible des drogues, c'est une émotion que recherche le cerveau dans ces processus addictifs. (circuit dopaminergique)

Pourquoi dire tout cela ? Car finalement, nous avons peut-être de moins en moins conscience de cet aspect symbolique de la sexualité au niveau intra-psychique, et le sexe, s'il permet au psychisme de se développer sainement lorsqu'il est admis dans son aspect symbolique, corrélé à une identité, un être intérieur qui existe et jailli en l'autre (et cela commence par une émotion vraie), est au contraire à l'origine de ces pathologies plus que contemporaines, lorsque découplé du psychisme d'un être.

Si je ne me permet pas de jujer les criminels dont les affaires font les choux-gras des journaux, c'est parce que je suis convaincu que la psychiatrie est l'affaire de tous, et que nous créons nos propres monstres.



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À tous ces Team Building à la noix 🥂